Projets en cours...

Mothering

projet Culture et Santé 

partenariat 4Ass et +,CCA et le Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille ( CHIC)

Création 2016

La solidarité féconde de la Cie é pericoloso sporgersi réunit des artistes d'expériences diverses, de professionnels du milieu hospitalier et des résidents des EHPAD de Concarneau, dans un compagnonnage de création intergénérationnel et engagé.


Cecilia Ferrario choisit encore et toujours le parti de l'espoir citoyen, celui de la résistance et de la création contre la soumission de l'homme à des fonctionnements destructeurs de lui-même et de son environnement, facteurs d'inégalités insoutenables.

Il s'agit de faire société et de préserver tout simplement notre humanité.

Elle travaille avec son équipe à renforcer la dimension bienveillante du soin, en redonnant au mouvement dansé toute sa place.

« À l'hôpital, l'art joue le même rôle que partout ailleurs: il nous tire de l'inertie, donne un élan, une densité, un maximum d'être, du plaisir, de l'imaginaire et un partage d'émotion au sein d'une rencontre »

Les écritures chorégraphique, les captations sonores et les photos de ce projet dévoilent ce «prendre soin» que défendent depuis maintenant plusieurs mois cette artiste engagée et les soignants de ces services. 
Ces images et ces sons interrogent le travail et la présence de l'artiste et sa légitimité à intervenir. 

Au fil des rencontres avec les résidents, les parents et le personnel soignant, la danse métamorphose des moments parfois durs à vivre, pour laisser place aux rêves et au plaisir dans une douce gravité de l’instant partagé.

Les intervenants :
Cecilia Ferrario, danseuse chorégraphe.
Hughes Germain, paysagiste sonore.
Julia Höfler, interprète
Malou Texier,interprète
Erwann Sire, interprète
Florant Drif, interprète



Focus 

projet photo-chorégraphique de Territoire pour la ville de Concarneau

Du 6 septembre 2014, à l'occasion du Carrefour des associations de la ville, au 30 janvier 2015, vernissage de l'oeuvre permanente à la Maison des Associations de Concarneau.



Ce projet est né suite à une entrevue de la compagnie E pericoloso sporgersi avec le Pôle Culturel de la ville de Concarneau.
Lors de cet entretien, une envie a été évoquée, celle "d'une plus grande visibilité de la compagnie sur le territoire de Concarneau."

En prenant ces mots à la lettre, Cecilia Ferrario, directrice artistique de la compagnie, a souhaité agir accompagnée d'un photographe de la ville, Franck Betermin.
Il fixerait alors, sur un support objet, la danse d'un jour, éphémère, et témoignerait de la présence de la compagnie sur la commune, mais pas seulement. En effet, toujours inspirée des propos soutenus dans ses précédents projets de territoire, Cecilia Ferrario souhaite donner une visibilité à "ce qui ce passe" au sein de la commune.

Propos :

Une danseuse et un photographe donnent rendez-vous à des spectateurs volontaires ou involontaires, le temps éphémère d'une danse, dans un espace public de Concarneau.
L'un dansera avec les yeux, l'autre provoquera à travers sa présence et les mouvements de son corps un « focus » sur les hommes et les femmes qui vivent le monde.

Elle nourrira sa danse des forces et des énergies présentes autour d'eux: lignes d'espaces (urbains ou naturels), conditions atmosphériques diverses (vent, pluie soleil), regards et attitudes des corps présents.
Lui rendra visible l’instant imperceptible; il usera de son regard recomposé comme d'un sixième sens pour révéler la profondeur d'âme et de champ de tout objet ou sujet qu'il prendra pour cible.
Le fruit de cette rencontre sera le point de départ de nouveaux enjeux autour du regard et du mouvement.

Forme :

Il s’agit ici d’investir le gymnase du Porzou à Concarneau, lors de sa fréquentation publique pour la manifestation du Carrefour des associations, par le biais de la danse, comme un prisme sensible, une loupe ou une prise de vue sur les hommes et les femmes qui vivent et font vivre la ville au quotidien.

Invités à s’arrêter l'espace d'un instant comme spectateurs privilégiés d'une danse, ils seront à leur tour les protagonistes spontanés des clichés du photographe dans l'encadré des mouvements de la danseuse. 

Une exposition de quelques unes de ces photos révélatrices sera l'aboutissement de ce projet. Accessible à tous, elle sera présentée de façon permanente dans une salle de la Maison des Association et ensuite dans une version itinérante dans des lieux publics de la ville de Concarneau. Cecilia Ferrario espère aussi, grâce à ce projet, susciter des envies et des ramifications dans des partenariats multiples.


Les intervenants :

Cecilia Ferrario, danseuse chorégraphe.
Franck Betermin, photographe


« Corps et graphie(s) »


Projet chorégraphique pour le Printemps des poètes 2015

A l’instar des BIP ou Brigades d’Intervention Poétiques ayant comme principe de remettre la poésie au cœur du théâtre en offrant aux élèves de tout âge le poème vif et nu, hors de tout commentaire, la compagnie é pericoloso sporgersi propose le projet « Corps et Graphie(s) » alliant au texte un regard sur la place du corps dans la société d'hier et d'aujourd'hui.

Ce nouveau projet est issu d’une réflexion sur l’éducation globale et continue basée sur la culture, et du constat que les expériences corporelles et artistiques contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l'enfant, qu’elles sont l'occasion d'explorer, de s'exprimer, d'agir et de se situer dans l'espace. La rencontre des artistes et de leurs œuvres encourage la créativité des élèves et éveille leur curiosité intellectuelle et leur sensibilité.

À travers ce projet la Cie é pericoloso sporgersi souhaite susciter la curiosité artistique des 
enfants et des leurs enseignants et inciter la découverte des œuvres chorégraphiques et littéraires.

La Forme
Deux artistes viennent interpréter devant une classe une écriture chorégraphique accompagnée des brefs extraits des poèmes contemporains, tous les jours à la même heure pendant une semaine, sans donner la moindre explication pour laisser libre court au mystère et à l’imagination. 

Ce rituel d’intervention ménage l’étonnement et l’attention des élèves. Des indices sont cependant laissés dans la classe à la fin de l'intervention. Ils pourront servir pour amorcer un travail de création ou tout simplement alimenter l'échange verbale dans la classe autour de cet événement.

Il s’agit donc de faire confiance à l’enfant, au verbe et à la danse, de rechercher simplicité et proximité, d’instaurer un rapport vivant et sans préjugé avec les mouvements, parfois déconcertants, des phrases poétiques et chorégraphiques, ici considérées comme l’objet non d’un savoir mais d’une expérience.

Organisation
Le projet « Corps et Graphie(s) » est d’un fonctionnement très souple et léger.
Il se compose de deux artistes qui interviennent dans les classes des collèges qui en ont fait la demande. L’intervention dure environ cinq minutes par classe. Sa fréquence est à déterminer avec l'établissement : soit une intervention chaque jour à la même heure dans une même classe pendant 4/5 jours; avec un maximum de 5 classes par jour. Lors de la dernière intervention les artistes avec l'accord des enseignants pourrons rester afin d'échanger avec les élèves autour de cette aventure.

Un travail préalable de repérage et d'adaptation, une réunion d'informations avec le corps enseignants, ainsi qu'une mise à disposition des salles de classe concernées, dans leur état habituel, sont à prévoir pour le bon déroulement de ce projet.

Les intervenants :

Cecilia Ferrario, danseuse chorégraphe.
Nathalie Ansquer, comédienne. 
Cristina Isabel De Melo, poète plasticienne.
Territoires subjectifs- résidence d'actions chorégraphiques

Est une aventure chorégraphique en milieu urbain qui se décline sous la forme d'un programme pédagogique ouvert à tous et de plusieurs rencontres de danse performative.

Proposé par la compagnie é pericoloso sporgersi et sous la direction artistique de Cecilia Ferrario, danseuse et chorégraphe, le projet est pensé spécifiquement pour le territoire de la commune de Concarneau, en Finistère.

Alliant danse, habitants et paysage sur un territoire en pleine expansion et mutation, Territoires subjectifs souhaite s'inscrire d'ores et déjà sur une durée de trois ans, afin de réaliser une expérience chorégraphique en acte et en relation avec d'autres champs de l'art pour et en collaboration avec les hommes et les femmes qui habitent la ville de Concarneau; ce qui nécessite de mettre en place des formes de pratiques suivies, permettant un parcours artistique singulier et partagé entre publics hétérogènes.

Territoires subjectifs répond à plusieurs désirs et nécessités d'actes et de présences artistiques tels que la compagnie é pericoloso sporgersi souhaite les porter aujourd'hui.



Une cartographie du sensiblerésidence d'actions in situ

Le Projet :
Trois artistes partent en repérage. En « voyage »… Une danseuse chorégraphe, un musicien paysagiste et un plasticien vidéaste.
Dans leurs valises, des savoir-faire, dans leurs têtes, des envies de rencontres…

Au final, des gestes, des sons et des images glanés au hasard de leur parcours, des souvenirs de moments partagés, sortes de « cartes postales » insolites, ou plus exactement une « cartographie » (cf. définition du dictionnaire : ensemble des opérations d’élaboration, de dessin et d’édition des cartes), une cartographie réinventée…

Oui, une cartographie du sensible !

Le Propos :

Travailler de façon sensorielle autour de situations qui, régulièrement, rassemblent, mobilisent, occupent des habitants d'un lieu-dit, d’une commune, et « visiter » leurs habitudes, leurs gestes, leurs interrelations :

- un jour de marché (les commerçants et les clients),

- la vie à l’usine (le travail, la « sortie » après le travail), 

- une soirée autour d'un four à pain collectif,

- les travaux dans les jardins familiaux,

- le nettoyage des grèves ou des chemins,

- une partie de pétanque, de palets ou autres jeux… 



Se détourner de la visée strictement ethnographique : « Ici, maintenant, il se passe quelque chose, entre des individus identifiés, en un lieu défini, pour une raison déterminée ». Il ne s'agit pas de repérer des attitudes « folkloriques » ou « sociétales », mais de traverser des moments vécus, ça et là, à l'occasion desquels des personnes, pour une raison ou pour une autre, se retrouvent en un endroit donné, l’espace d’un instant plus ou moins long, et s'entretiennent, s’activent, tout en partageant des émotions, des idées, des sentiments… 
A partir de ces situations, collecter les « faits et gestes » observés, recréer et sublimer ces moments d’échange, par des mouvements, des sonorités, des images. 

Des choses de la vie, ensemble, simplement. 




La forme :

Ce projet se veut à géométrie variable et proposera plusieurs « résultats », comme des temps de visibilité du processus enclenché, jusqu’à aboutir à une performance finale proposée par les trois artistes. 

Il a paru nécessaire d’étaler les rencontres et les temps de recherche sur une période minimum, d’environ quinze jours. Ceux-ci peuvent être répartis et espacés sur une saison entière, sous la forme de mini résidences, d’au moins trois ou quatre jours.

Ceci afin de permettre plusieurs actions autour d’une situation proprement dite, ainsi qu’une visibilité de la démarche auprès de la population locale : une sorte de rendez-vous périodique entre le lieu, les habitants et les trois artistes.



Les intervenants :
Cecilia Ferrario, danseuse chorégraphe.

Hughes Germain, paysagiste sonore.

Sébastien Jantzen, plasticien vidéaste.


A suivre...